L’autre moi est le parcours dramatique d’une jeune fille Camerounaise face à elle et aux préjugés de la société. Il s’agit d’un carré sentimental très ardu constitué de quatre personnes dont deux hommes et deux femmes.
Âgée de trente ans, Ange est une Camerounaise qui vit en Suisse et partage sa vie amoureuse avec Mike son futur époux. Le papa d’Ange n’apprécie pas le jeune homme car il veut avoir comme gendre un « vrai » homme ; soit disant digne de lui. Il lui trouve alors un mari au Cameroun, (étant) convaincu que c’est l’homme idéal pour sa fille.
Il jeta donc son dévolu sur Jean, et fit de lui son fiancé. Celui-ci, qui n’était pourtant pas jaloux de son rival Mike, nourrira une très grande jalousie pour Alexia.
La vie de cette famille admirable aux ambitions illusoires bascule lorsque Ange fait la rencontre d’Alexia, une belle et séduisante assistante de production. Entre égo, jalousie et amour, l’avenir d’Ange – qui se trouve prise dans un carré sentimental – sera un long parcours dramatique…
Est une femme d’origine camerounaise vivant en Suisse. «Intéressée par l’art en général et par le cinéma en particulier, j’aime transformer l’invisible en visible. Les sujets engagés, multiculturels et pluridisciplinaires font ma particularité. « Je pense que entre art de la scène et art visuel, l’artiste doit être le miroir de la société». Ce sont les mots de la réalisatrice et productrice du film L’AUTRE MOI.
C’est une femme très entreprenante qui a fait le pari de produire toute seule son premier long métrage lors de sa sortie de l’école de cinéma en 2015. Son intérêt pour la cause sociale l’a amené à s’engager pour l’intérêt général de la société.
En plus des arts, Viviane Dayo est la fondatrice et directrice de la société DAYO TECHNOLOGIES, une entreprise de prestations de services informatiques et télécommunications, elle est active en Afrique et en Europe.
"L'AUTRE MOI" est un film à sujet engagé qui parle du combat d'une jeune femme face à elle-même, ainsi que de sa position au sein de sa famille et de la société dans laquelle elle semble appartenir.
Mon idée de film naît d'une part de mon amour pour l'art diversifié et multiculturel, et d'autre part, de mon rejet de tout acte de jugement gratuit. Ayant une grande passion pour le théâtre, la danse et la musique, j'ai trouvé intéressant de faire une alliance artistique qui se décline par un rapprochement fortement lié aux mécanismes de la diversité qui constituent l'une des thématiques que je défends en général, et en particulier celle du regard de l'autre face à la découverte de soi.
Ange, le personnage principal se retrouve dans une situation amoureuse qu'elle a du mal à gérer toute seule. Elle découvre une autre personne qui sommeillait en elle et se retrouve dans une situation de doutes et de questionnements.
Mon but est donc d'emmener l'Autre à comprendre que nous ne sommes pas toujours responsables de notre mal être. Dans notre nature d'Être en perpétuel construction, nous avons besoin de l'autre pour nous construire afin devenir la meilleure version de nous-même.
L'influence et les pressions familiales ont un impact conséquent dans nos vies, et pour plusieurs, sont d'un poids écrasant. Par conséquent, le manque d'écoute, de compréhension et les différentes interprétations que les nôtres peuvent avoir de nous, nous mettent souvent face à de nombreux dangers.
La construction du film fera donc appel à d'autres types d'arts telles que la musique et la danse afro-contemporaine. Les moyens d'expressions sont le langage du corps. Ce corps qui souffre, à défaut de se flageller pour adoucir son mal, choisira de se mouvoir de façon rythmée.
Le sujet principal ici est le rejet de l'autre. Ce rejet qui est souvent dû : au déni, à un manque d'attention, aux difficultés liées à la compréhension et à l'envie de bien faire. C'est le cas du papa d'Ange.
Dans le village Elende à 20km de Yaoundé, la capitale politique du Cameroun.